Le 20 février c’est la journée mondiale du pangolin !

Chaque année, le troisième samedi du mois de février est dédié au pangolin. Désigné au départ comme principal vecteur du Covid-19 à l’humain, le mammifère a connu une triste renommée mondiale, occultant l’immense menace qui pèse sur lui.

Cette boule d’écailles est certainement l’animal dont on a le plus parlé dans le monde cette année. Et pour cause : au début de la pandémie de Covid-19, le pangolin a été désigné comme principal vecteur du SARS-CoV-2.
Si la chauve-souris a fait figure de favorite, son virus n’était pas équipé pour se fixer sur les récepteurs humains. Un autre animal serait donc forcément intervenu entre le mammifère volant et l’humain.
Début février 2020, des chercheurs de l’Université d’agriculture du sud de la Chine ont jugé que le pangolin pourrait être “un possible hôte intermédiaire”.
Il n’en aura pas fallu plus pour que tous les regards se tournent vers le quadrupède écaillé, quand bien même l’hypothèse est restée au rang de probabilité. Encore aujourd’hui, la responsabilité du pangolin n’a pas été démontrée. Et les enquêteurs de l’Organisation mondiale de la Santé, envoyés à Wuhan au début de l’année, ont assuré ne pas avoir identifié l’animal à l’origine du Covid-19.