Travail: Voici les métiers qui nuisent gravement à la santé

Les conduites addictives sont de plus en plus fréquentes au travail, selon une étude élaborée par des spécialistes de la question, réunis cmardi 6 décembre 2016 à Paris à l’occasion de la  2e journée nationale de prévention des conduites addictives en milieu professionnel.

Dans le privé comme dans le secteur public, les spécialistes ont relevé une augmentation du nombre des cas où les conduites additives comme la consommation d’alcool ou de drogues sont devenues plus répandues au travail.
Le travail et l’environnement de travail peuvent « être un facteur déclencheur d’une conduite addictive, ou bien favoriser ou augmenter une pratique personnelle », a souligné la présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Midelca), Danièle Jourdain Menninger, selon qui plus de 20 millions de personnes seraient concernées.
Qu’il s’agisse d’alcool, qui reste le « problème majeur » selon les spécialistes, de cannabis, cocaïne, héroïne, amphétamines ou médicaments tels qu’antidépresseurs et analgésiques, leur consommation vise à « répondre au stress au travail », à « améliorer ses performances » ou à « s’adapter aux contraintes du travail », d'après les spécialistes.
Santé, hôtellerie-restauration, marketing, la création et la pêche, se trouvent en haut de liste des métiers sujets à ce genre de troubles, même si tous les métiers sont touchés.
C'est ce qu'a estimé Michel Reynaud, psychiatre addictologue et président du Fonds Actions Addictions.
Rappelons que l’an dernier, dans une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), 91% des dirigeants, encadrants et personnels RH et 95 % des représentants du personnel avaient déclaré que les salariés de leurs structures consomment « au moins un produit psychoactif ».
20minutes.fr