Réseaux sociaux: un outil de diagnostic de troubles psychologiques

Après l’excès de selfies, les photos "bec de canard", un autre comportement pourrait être pathologique dans les habitudes des utilisateurs des réseaux sociaux.

Une étude scientifique menée par une équipe de l'université de Brunel, est parue dans "ScienceDirect", sur le comportement des "Facebookeurs", intitulée "The Big Five, self-esteem, and narcissism as predictors of the topics people write about in Facebook status updates".
L'équipe de psychologues a comme le nom de l'étude l'indique, obtenu quatre groupes distincts:
- Les gens "souffrant de troubles de l'estime de soi": partagent le plus souvent des choses relatives à leurs amoureux.
- Les "ouverts d'esprits": partagent le plus souvent des idées intellectuelles, et utilisent facebook pour partager du savoir et informer.
- les plus "consciencieux": partagent le plus souvent des choses sur leurs enfants.
- les "narcissiques": partagent le plus souvent des choses de leurs vies quotidiennes, des choses qui peuvent plaire, leurs activités sportives...
Les gens qui se prennent souvent en photo devant la glace avec leurs packs de 6, ou avec leurs beaux corps plein de sueurs après l'effort en salle de Gym, ceux qui nous racontent leurs prouesses de tout genres, pourraient être des "narcissiques", "égocentriques"... d’après cette étude.
Il ne faut pas oublier que tout le monde n'a pas d'enfants, ce qui fait que beaucoup de gens ne peuvent pas être considérés comme "consciencieux", il y a des célibataires qui ne peuvent être considérés comme "souffrant de troubles de l'estime de soi".
Conseil pratique, n'essayer pas de catégoriser vos contact Facebook de façon superficielle en vous basant sur cette étude.