Ahmed Chabir : L'appareil sécuritaire était infiltré par des parties étrangères pendant la révolution


L'ancien général de l'Armée Tunisienne Ahmed Chabir a assuré, lors d'une interview accordée à la chaine Attounissia, que ce qui s'est passé le 14 janvier 2011 n'était pas un coup d'Etat contre Ben Ali, mais était une opération d'éloignement effectuée par l'appareil sécuritaire qui était déjà infiltré par des parties étrangères.
Par ailleurs, il a ajouté que les forces de sécurité ont remis leurs armes à l'armée, lors des événements de la révolution, en soulignant que pour un soldat ou un agent de sécurité, remettre son arme relève de la haute trahison et doit être jugé pour cela. Ahmed Chabir a indiqué que les enquêtes à ce sujet n'ont pas été menées correctement.
L'ancien général de l'Armée Tunisienne a, en plus, relevé l'existence de contacts au sein du réseau de la sécurité qui incitaient les agents de sécurité à quitter leurs postes. Il a également affirmé que ces services de renseignements étrangers ont recruté des parties à l'intérieur de l'appareil sécuritaire dans le but d'intimider l'ancien président et l'obliger à quitter le pays à travers un complot sécuritaire.



