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Algérie - Incendies : 13 suspects arrêtés


Les services de la gendarmerie algérienne ont annoncé, dimanche soir, l'arrestation de 13 suspects accusés d'être à l'origine des incendies de forêts ravageurs à l'est du pays.
Ces arrestations, selon la même source, sont intervenues dans le cadre de l'enquête enclenchée au lendemain de ce drame qui s'est soldé par 43 morts, près de 200 blessés et des dégâts matériels importants.
La gendarmerie algérienne n'a pas fourni, cependant, plus de détails sur l'identité des accusés qui seront présentés devant la justice.
Le 18 août courant, au lendemain de ce drame qui a endeuillé particulièrement les wilayas (départements) de Souk Ahras et El Tarf, près de la frontière avec la Tunisie, la justice a indiqué que les parquets ont été instruits pour ouvrir des enquêtes contre X dans les wilayas touchées par les incendies.
Le même jour, le parquet du tribunal de Souk Ahras a annoncé le placement sous mandat de dépôt "d’un pyromane présumé", soupçonné d’avoir allumé le feu dans une forêt mitoyenne de la cité 400 logements.
Pour rappel, de violents incendies ravagent les forêts du nord de l’Algérie depuis début août, faisant de nombreuses victimes et causant d’importants dégâts matériels.
Les plus violents ont été enregistrés dans trois wilayas de l'est du pays, en l'occurrence El Tarf, Souk Ahras et Sétif.
Les flammes n’ont pas épargné les autres régions du pays, réduisant en cendres des centaines d’hectares de forêts et de vergers.
Ces incendies ont été de la même ampleur que ceux ayant occasionné d'importants dégât humains et matériels en Kabylie (100 km à l'est d'Alger) durant l'été 2021.
À l'époque, les autorités algériennes avaient accusé le mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) et Rachad, deux organisations classées comme "terroristes" par le Haut conseil de sécurité (HCS) ainsi que le Maroc "d’être derrière les incendies meurtriers qui ont frappé plusieurs régions du pays notamment la Kabylie".
De nombreuses personnes accusées d'être à l'origine de ces feux ont été arrêtées et placées en détention provisoire. Leur procès n'est toujours pas programmé.



