Cancer du sein : Un antioxydant existant très prometteur contre les métastases et les récidives

Commercialisé sous le nom de MitoQ et vendu comme étant un complément alimentaire ayant montré un fort potentiel dans certaines indications médicales, cet antioxydant a montré des résultats intéressants contre le développement des métastases cancéreuses et la récidive.

C'est un chercheur de l'institut de recherche expérimentale et clinique de l'UCLouvain qui a fait cette découverte, dont les premiers résultats de cette expérience ont été publiés dans la revue scientifique Cancers.
Selon les résultats obtenus, ce médicament permettrait dans 80% des cas d'éviter l'apparition des métastases et la récidive locale du cancer dans 75% des cas.
Pour l'instant, ce traitement expérimental a été testé chez la souris.
Pour mener à bien leurs recherches, les scientifiques ont administré à des souris atteintes de cancer du sein le même traitement conventionnel utilisé habituellement pour traiter une tumeur maligne : Une intervention chirurgicale combinée à des chimiothérapies classiques avant d'ajouter cette molécule supplémentaire dans le protocole utilisé.
Les résultats ont été impressionnants : le MitoQ s'est avéré efficace contre les métastases et les récidives.

Selon le directeur de recherche FNRS et professeur à l'UCLouvain, il ne s'agit pas d'une simple molécule expérimentale de laboratoire.
Il s'agit d'un véritable traitement qui a prouvé son efficacité pour prévenir les métastases cancéreuses et qui a empêché la réapparition de la maladie dans le même endroit où la tumeur s'était développée.

Après les résultats prometteurs obtenus sur les souris, la prochaine étape consiste à tester cette molécule chez l'être humain.

La première phase a déjà été entamée, et cette molécule a été testée sur des patientes saines. Le résultat de cette première phase a démontré que ce produit était peu toxique.
Les phases 2 et 3 devraient suivre sous peu afin de déterminer l'efficacité de ce traitement chez des patientes atteintes par un cancer du sein.
Ce nouveau traitement, pourtant existant déjà sur le marché, pourrait révolutionner la lutte contre le cancer du sein, qui est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes.