Changement des règles du visa Schengen : Ce qu'il faut retenir


De nouvelles règles concernant l’obtention des visas Schengen sont entrées en vigueur à compter du dimanche 2 février 2020.
Qu’est-ce qui va changer pour les demandeurs de visa Schengen ?
Voici les principales modifications prévues :
* Frais de visa plus élevés
* Prolongation des périodes de dépôt des demandes
* Formulaires de candidature électroniques dans la plupart des pays
* Les autorités représentatives de chaque membre de l’espace Schengen doivent être présentes dans chaque pays tiers pour ce qui est de l’admission des visas après le 2 février
* Les voyageurs fréquents ayant déjà reçu des visas peuvent bénéficier de visas valides plus longtemps.
En effet, les demandeurs qui payaient auparavant 60 euros par visa devront désormais s'acquitter de la somme de 80 euros, tandis que ceux qui payaient 35 euros par visa devront désormais payer 40 euros. En contre partie, la procédure sera simplifiée.
D'une part, il sera désormais possible de remplir le formulaire de demande, de le signer et de l'envoyer par voie électronique.
D'autre part, et grâce à ces nouvelles règles, il est désormais possible de déposer sa demande de trois à six mois avant la date du voyage programmé, contre trois mois auparavant.
Les voyageurs "fréquents", qui se rendent souvent dans l’espace Schengen, et qui ont des antécédents positifs en matière de visas pourront se voir délivrer un visa à entrées multiples valable jusqu'à cinq ans au maximum.
Cet avantage concerne les demandeurs qui ont utilisé légalement leurs visas précédents, qui disposent d'une bonne situation économique dans leur pays d’origine et dont l’intention de quitter le territoire des États membres avant l’expiration de leur visa a été prouvée.
En contre partie, et selon les nouvelles règles du visa Schengen, le traitement des visas sera utilisé comme levier pour pousser les pays tiers à collaborer en matière de réadmission des immigrants clandestins.
De ce fait, une fois par an, la commission évaluera la coopération des pays tiers en matière de réadmission et déterminera si un pays tiers coopère suffisamment et si une action est nécessaire.
Si la Commission juge qu'un pays tiers ne collabore pas suffisamment en matière de réadmission, les ressortissants de ce pays se verront confrontés à des délais de traitement des visas plus longs ainsi qu'à des droits de visa plus élevés.
En contre partie, les pays dont la collaboration en la matière a été prouvée, se verront accorder des périodes de traitement de visas plus courtes, des frais de visa moins élevés et des visas valides plus longtemps.



