Des responsables nigérians auraient violé des victimes de Boko Haram

Dans un rapport publié lundi 31 octobre 2016, l'organisation Human Rights Watch (HRW) a accusé des responsables nigérians d'avoir violé des femmes réfugiées après avoir été victimes des terroristes de Boko Haram.

Parmi les accusés des policiers et des soldats.
Les actes de viol auraient eu lieu dans des camps du nord-est du Nigeria, d'après la même source.
"C'est déjà terrible que ces femmes et jeunes filles n'obtiennent pas le soutien dont elles ont tant besoin après les traumatismes effroyables dont elles ont été victimes aux mains de Boko Haram. Mais c'est honteux et scandaleux que les personnes qui sont censées protéger ces femmes et ces filles les attaquent et abusent d'elles", a dénoncé une chercheuse de HRW.
Notons que l'organisation affirme avoir en juillet dernier recensé 43 femmes et filles dans sept camps de déplacés de Maiduguri, capitale de l'Etat du Borno (nord-est), qui ont été abusées sexuellement par des responsables de camps, des membres de milices d'autodéfense, des policiers et des soldats.