Jilani Hammami : La décision de Larayedh de ne pas démissionner augure d'une autre crise

L'opposition a mal réagi à la décision du chef du gouvernement de ne démissionner qu'une fois le processus constitutionnel achevé, et donc de ne pas présenter sa démission le mercredi 8 janvier 2013.  

En effet, l'opposition a estimé que cette décision constitue les prémices d'une crise politique à l'horizon, surtout que "les rues tunisiennes sont encore en ébullition".

Le dirigeant au Front Populaire Jilani Hammami a estimé que "cette décision n'a aucun rapport avec le dialogue national", assurant que "le non-respect de la feuille de route élaborée par le quartette ne fera que donner naissance à une nouvelle crise" ce que "l'opposition n'acceptera pas".

En outre, et en marge de la séance du dialogue national prévue pour aujourd'hui, certains présidents de partis ont exprimé leur indignation quant au démarrage tardif des séances et le non-respect de certains présidents des partis des horaires précises des séances, ce qui a poussé Kamel Morjane et Khairi Bouabdelli à quitter la séance.