La société civile réitère son refus du projet de loi sur la réconciliation nationale


Des constituantes de la société civile ont exprimé leur refus catégorique du projet de loi portant sur la réconciliation nationale, dénonçant des tentatives de freiner le processus de la justice transitionnelle en Tunisie.
Dans un communiqué commun, le groupe considère que le projet de loi a ignoré les droits des victimes et a fermé les yeux sur les vrais coupables d'infractions et de corruption, sous le masque de la réconciliation.
"La réconciliation doit obligatoirement passer par tout un processus commençant par révéler la vérité, les excuses des personnes impliquées et l'indemnisation des victimes", peut-on lire dans le communiqué.
Le groupe constitué d'associations et d'organisations, dont le réseau tunisien de la justice transitionnelle, Avocats sans frontières, l'organisation mondiale contre la torture et l'association Bawsala, ont appelé les membres de la Commission de législation générale à l'ARP à refuser la discussion du projet de loi, puisqu'il est "contraire aux dispositions générales contenues dans la Constitution".



