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Chronique18/07/2023 à 12:49

L’été des festivals !

L’été des festivals !

Par Mansour M’henni

L’été a été toujours considéré comme la saison privilégiée des festivals, au moins dans notre pays depuis son indépendance. De ce fait, les commentaires à ce propos se multipliaient, en évoluant avec les vecteurs de communication dans la société et le développement technologique auquel ils devaient s’adapter ou se plier : de la rumeur et de l’écrit, nous voici dans le monde du web et des réseaux électroniques avec une transition par l’audiovisuel qui cherche encore les termes heureux de son mariage de raison avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Les festivals, donc, pendant tout l’été et sa périphérie immédiate, soit à partir d’avril et jusqu’à octobre, sont au top de leur dynamique et la littérature y afférente prospère en même temps. Rien d’étonnant donc à se trouver face à toutes les polémiques médiatiques en cours, elles aussi festivalières puisqu’en parlant de ces manifestations, elles créent une dynamique culturelle, communicationnelle et quelque peu intellectuelle, ainsi que des interactions sociales, culturelles et surtout économiques. Tous les registres s’emmêlant souvent de manière à ne savoir où donner de la tête, on hésite alors entre deux façons de voir : soit considérer tout cela comme un bruit normal et peu déterminant dans le cours normal des choses (genre : laisse parler, tout s’évaporera !) ; soit le considérer comme un indicateur fiable du fonctionnement et de l’évolution de la société et donc en analyser les effets et les causes pour chercher à en tirer le meilleur parti (dans la logique des partis aussi).

Pour notre propos, il serait bon de nous situer entre les deux et de nous contenter de conduire quelques brèves et modestes réflexions, à jeter comme une bouteille dans la mer de la société, et de laisser faire le temps quant à leur possible intégration dans la conversation collective. De ce point de vue, nous conduirions deux remarques :

1 – Il y a toujours inévitablement cette dialectique qu’aucune autorité (donc plus que le pouvoir) ne semble vouloir ni pouvoir aborder avec la détermination, l’engagement et la responsabilité nécessaires, en l’occurrence les « Grands festivals » et les « petits festivals ». Ainsi, Fadhel Jaziri à Carthage et d’autres artistes « importés », l’esprit d’El Djem, la politique de Hammamet, etc., tout cela est de l’ordre du déjà vu et du déjà dit et, quelque révolution que l’on fasse ou qu’on croit avoir faite, les choses continueront de la sorte parce que la machine, La Grande Machine, est bien plus autoritaire que tout le reste ; elle est même la principale commande de toute révolution, de quelque nature qu’elle soit ou qu’elle se prétende.

2 – Quant aux petits festivals, ils sont en train de se perdre dans différents tiraillements, généralement locaux ou régionaux, si bien que certains d’entre eux qui, en 2010, étaient à un doigt du rayonnement international, trouvent aujourd’hui des difficultés à renaître même sous forme d’une bien modeste manifestation du genre qu’on appelait, dans les années 80 du XX° siècle, « des journées culturelles ». C’était la dénomination préparatoire de l’ambition d’un festival, local, puis régional et enfin national, voire partiellement international.

On voit renaître, ces derniers temps, le principe modeste des journées culturelles et on verra ce qu’il en adviendra. N’empêche qu’il paraît urgent de trancher la question de la nature des festivals. Ceux convertis en structure associative souffrent des difficultés à avoir des subventions publiques à la hauteur de leurs ambitions. Ceux pris en charge par un établissement public ne semblent plus de vigueur après 2011 et encore plus ces cinq ou six dernières années. Il faudra donc, sans doute, séparer le bon grain de l’ivraie ; mais il faudra tout autant que la conscience civile d’implication citoyenne s’éveille à la nécessité d’appuyer l’activité culturelle en général, loin des rancunes, des jalousies, des animosités et d’autres tendances à la nuisance.

L’individu n’a de valeur que dans sa société, grâce à son engagement dans l’intérêt commun ; de son côté, la société ne saurait se développer convenablement sans tendre et veiller à l’épanouissement généralisé de son capital citoyen. Trouver le juste équilibre de cette équation est l’objet et le sens même de la vie, donc de toute gouvernance.

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