Mezri Haddad à Rachid Ammar : Vous vous êtes trompé mon Général !


Rachid Ammar, ancien chef d’état-major inter-armées et de l’armée de terre, avait accordé le 16 janvier 2014, une interview au journal Attounissya, dans laquelle il a indiqué que Mezri Haddad, ancien ambassadeur de la Tunisie auprès de l’UNESCO, était injuste envers lui en l’accusant d’avoir libéré les snipers et d’avoir facilité l’entrée sur le territoire tunisien des mercenaires.
En réponse à ces déclarations, Mezri Haddad s’est excusé auprès du général pour ses accusations au cas où il ne serait pas impliqué dans cette affaire et qu’on l’aurait tout simplement dépassé pour exécuter ce plan.
Selon Mezri Haddad, les grandes lignes de ce plan ont été élaborées par Aymen Dhawahri, leader d’El Qaida et financés par Qatar
L’ancien ambassadeur s’est interrogé, par ailleurs, sur l’identité des personnes qui ont couvert ces mercenaires, ceux qui leurs ont permis de quitter le pays et ceux qui ont facilité leur voyage malgré le fait qu’ils transportaient des armes et des munitions. Tant de question auxquelles l’ancien ambassadeur espère avoir une réponse avant les prochaines élections.
« Mon général, vous devez dévoiler toute la réalité concernant les évènements de janvier 2011, avant les prochaines élections », a-t-il noté.
Par ailleurs, Mezri Haddad a énuméré les décisions de Rachid Ammar qu’il considère « mauvaises».
« Vous vous êtes trompé mon général, tout comme moi et beaucoup d’autres hauts cadres et anciens ministres.
Vous vous êtes trompé en facilitant aux forces étrangères d’entrer sur le territoire libyen en passant par nos frontières.
Vous vous êtes trompé mon Général en participant à la fête nationale qatari, organisée au sein de l’odieuse ambassade des Emirats.
Vous vous êtes trompé mon Général en permettant à Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki d’envoyer nos enfants à la mort en Syrie.
Vous vous êtes trompé en refusant d’éloigner les membres traitres du gouvernement du pouvoir. Ces personnes qui sont à l’origine des assassinats de nos enfants à Sidi Ali Ben Aoun et au Mont Châambi.
Vous vous êtes trompé en acceptant l’emprisonnement de l’élite politique, militaire et intellectuelle de la Tunisie », a-t-il déclaré.



