Nouveaux détails dans l'affaire du Tunisien condamné à mort au Qatar


De nouveaux détails en lien avec l'affaire du Tunisien Fakhri Landolsi, condamné à mort au Qatar, ont été dévoilés lors de l'émission Politica sur Jawhara FM.
Jointe par téléphone, la cousine du jeune Fakhri, parti au Qatar en 2016 à la recherche d'une opportunité de travail, a indiqué que l'affaire a commencé en pleine crise dans le Golfe suite au boycott du Qatar.
La famille de Fakhri n'a pas réussi, à ce moment là, à le joindre par téléphone, jusqu'à ce qu'un bureau d'émigration ne les contacte et les informe que leur fils est détenu pour une affaire de situation irrégulière après l'expiration de ses papiers.
Dix mois se sont écoulés mais Fakhri demeure en prison et ne cesse de répéter à ses proches, via téléphone, qu'il est interdit de dévoiler l'objet de sa détention. Lors de sa dernière conversation téléphonique, il annonce à sa mère qu'il a été condamné à la peine capitale et qu'il sera exécuté ce dimanche.
Face à l'incompréhension de sa famille et le mystère qui plane autour de cette affaire, l'histoire de Fakhri a été largement relayée sur les réseaux sociaux.
Contacté par Jawhara FM, le chargé de la communication auprès du ministère des affaires étrangères, Bouraoui Limam, a révélé que le Tunisien Fakhri Landolsi a été condamné à mort au Qatar pour une affaire d'homicide.
Le jugement a été prononcé le 28 mars dernier par un tribunal de première instance ce qui exclut son application avant la fin du délai de recours, fixé à 30 jours par le droit qatari, a t-il expliqué.
"Il est peu probable que Fakhri Landolsi soit exécuté ce dimanche", a t-il rassuré.
Limam a promis que le ministère des affaires étrangères fera le nécessaire pour garantir un procès équitable au jeune Fakhri au Qatar. Il s'est également engagé à suivre les évolutions de cette affaire.
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