Qui est Abdellatif Kharrat, nouveau président de la cour des comptes ?


Le nouveau président de la cour des comptes Abdellatif Kharrat est né le 24 décembre 1956. Il est diplômé en droit de la faculté du droit et des sciences politique de Tunis et dispose également d’un diplôme supérieur d’administration et d’un diplôme de l’entreprise canadienne de contrôle global.
Le nouveau président de la cour des comptes a occupé les postes de conseiller adjoint, conseiller et chef d’arrondissement puis délégué général du gouvernement auprès de l’arrondissement.
Il a également occupé le poste de rapporteur général de la haute commission des marchés publics et puis en tant que chef de la cour des comptes dans les congrès de l’organisation internationale des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques à Séoul et à Mexico ainsi que coordinateur des travaux de la commission de la révision des textes de la cour des comptes.
Il a enseigné également auprès de l’académie militaire de Fondouk Jedid et à l’Institut supérieur de gestion ainsi que l’Ecole Nationale d’administration pour superviser par la suite des stages de formation organisés au profit des magistrats issus de la République Démocratique du Congo et des magistrats de la cour des comptes de la Mauritanie et un stage de formation sur les marchés publics, un stage de formation sur les techniques d’élaboration de rapports de contrôle et deux stages de formation au profit du programme onusien de développement destiné aux membres de l’appareil supérieur de contrôle en Irak.
Abdellatif Kharrat, qui est actuellement le trésorier et membre du comité directeur de l’association tunisienne de gouvernance, a contribué à des œuvres à savoir « la mise en place d’une bonne gestion publique et la responsabilisation », « la présentation des comptes et le contrôle dans un environnement en mutation », « le contrôle d’utilisation des ressources et le contrôle global », « la responsabilité des gestionnaires dans le secteur public », « la gestion et le contrôle et les droits de l’homme » et « le rôle de la cour des comptes dans la lutte contre les crimes électoraux ».



