Rachid Ammar répond aux accusations de "traitrise" de Safi Said


L’ancien chef de l’État-major interarmées, le général Rachid Ammar est enfin sorti de son silence pour répondre aux accusations de "traitrise" portées à son encontre.
Il a déclaré dans une interview accordée au journal arabophone "Al Sarih" daté du 17 décembre 2013 que ces propos sont déraisonnables pour "la simple et bonne raison qu'un traitre ne peut pas recevoir les honneurs de la présidence le 24 juin, quelques jours avant que je présente ma démission".
Évoque dans les récentes déclarations de l'écrivain-journaliste Safi Said selon lesquelles le porte-parole de la présidence de la République Adnène Mansar lui avait dit que le général Ammar et Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha, seraient "des traitres".
Citant toujours Adnène Mansar, Safi Saïd a ajouté que la présidence provisoire de la République détient un dossier compromettant contre Rachid Ammar, et l'a contraint à démissionner, en juillet dernier.



