Radhi Meddeb : La Tunisie ne fera pas de sitôt une croissance supérieure à celle de Ben Ali

« Les populations doivent s’approprier le pouvoir de déterminer leurs besoins les projets correspondants et les moyens de les réaliser », c’est ce qu’avait estimé Radhi Meddeb, fondateur et président du mouvement tunisien « Action et Développement », dans une interview accordée ce mercredi 5 février 2014 au journal La Presse.

L’expert en économie a considéré qu’un certains nombres de réformes structurelles économiques, sociales, culturelles et politiques, doivent être appliquées au modèle économique tunisien à fin de rebondir et répondre aux exigences de la révolution.

« Cependant, ces réformes ne doivent pas nous être imposées, on doit les mener par notre propre conviction », a-t-il ajouté.

S’appuyant sur l’exemple américain, l’expert a indiqué que la population tunisienne doit se saisir du pouvoir de décider de son sort et définir son avenir. « Nos politiques ne sont pas prêts à céder ce pouvoir de décision à la population », a-t-il considéré.

Selon ses dires, « tous dans le pouvoir ou dans l’opposition ne rêvent que d’une chose : retrouver la croissance. Ils ne feront pas de sitôt une croissance supérieure à celle de Ben Ali ».