Un colloque international à ne pas rater : Bourguiba mémoire d’avenir

Tout est en place pour le démarrage, à Sousse, du colloque international "Habib Bourguiba, mémoire d'avenir".

Il s'étendra sur deux jours, les 8 et 9 novembre et alliera les communications académiques aux tables rondes conversationnelles. Les initiateurs de ce colloque veulent en faire un rendez-vous annuel pour l'interrogation et l'analyse de la pensée bourguibienne (donc non dogmatiquement bourguibiste) pour examiner la façon dont on pourrait tirer profit des études de ce patrimoine dans la prospection de l'avenir. Tirer profit, cela s'entend, c'est savoir apprécier les mérites et souligner les défauts et les insuffisances.

Tel est l'état d'esprit censé présider dans toute approche scientifique de l'Histoire : "Regarder le passé pour éclairer l'avenir". Telle semble être l’intention des organisateurs de ce colloque international, dont le cadre d’action a d’emblée été déterminé comme académique, intellectuel et culturel. Autrement dit un cadre où le politique est objet d’étude et non instrument de manipulation.

L'idée première de cette initiative serait venue d'une proposition lancée par Sami Hochlaf, un chercheur universitaire qui soutiendra bientôt une thèse de doctorat sur Bourguiba et la francophonie sous la direction du Pr. ém. Samir Marzouki.
D'emblée, ses amis Férid Memmiche et Ammar Azouzi se sont enthousiasmés pour la proposition et, contacts pris, deux universités l’ont adoptée : l’Université de Sousse et des structures et établissements rattachés, encadré par le président de l’Université Pr. Lotfi Belkacem, et l’Université de Rouen représentée par le Pr. Férid Laroussi et son laboratoire de recherche.

Les pouvoirs locaux et régionaux aussi sont de la partie, conduits par le Gouverneur de Sousse, ainsi que des partenaires de la diplomatie universitaire et culturelle comme l’AUF et l’IFT et un partenaire médiatique de marque Jawhara FM, renforcé par Jawhara TV.

Enumérer tous ces partenaires, c’est souligner l’intérêt porté à la pensée bourguibienne à différents niveaux des instances officielles et des structures académiques, culturelles et civiles.
N’est-ce pas la preuve que jamais la Tunisie ni les Tunisiens ne se détourneront de Bourguiba comme un phare de leur histoire à même de continuer à informer l’avenir et à l’initier ? L’argument est renforcé par la qualité des intervenants et les titres prometteurs de leurs communications ou conversations proposées. Un vrai bain dans le lac de l’Histoire et dans l’eau de l’avenir ! A ne pas rater.